lundi 23 avril 2012

cours 7 : Les 7 notions de Scardigli


Scardigli met en avant 7 notions où l’émergence des nouvelles technologiques peut être positive ou négative.
1-la liberté
Les nouvelles technologies sont porteuses de liberté car elles n’offrent aucune limite de temps. Elles offrent une grande liberté d’expression, surtout dans les pays dictatoriaux.
Les SMS sont aussi fort utilisés dans le cadre de la liberté collective et d’une mobilisation spontanée. Cependant, les nouvelles technologies peuvent aussi être liberticides dans le sens du non-respect des droits d’auteur. On s’octroie une liberté qui est contraire à la liberté de l’autre.  Les caméras de surveillance posent aussi la question de la liberté de la vie privée.
2-la sécurité
Il y a des gens favorables aux caméras de surveillance car ça leur donner l’impression d’être sécurisés. Le commerce électronique procure aussi une certaine sécurité quant aux payements. Cependant, on peut imaginer des images volées et qui peuvent être déformées. Il y a un non-respect de la vie privée quant aux photos.
3-la justice
La justice, dans le sens d’équité sociale, peut se servir des nouvelles technologies pour arriver à une société plus juste, basée sur l’échange, la coopération et le partage des idées.  Au niveau des frayeurs, les nouvelles technologies développent les inégalités en renforçant la fracture numérique entre ceux qui maîtrisent et ceux qui ne maîtrisent pas.
4-la solidarité
Les nouvelles technologies apporteraient une solidarité entre l’Occident et les pays du Tiers Monde.  Cependant, pour pouvoir partager le savoir, il faut aussi prendre en compte l’aspect économique et la possibilité qu’ils aient accès au savoir. On risque aussi de détruire toute diversité culturelle.
 5-la communication humaine
Les nouvelles techniques ouvrent une nouvelle dimension. C’est la naissance d’une vraie convivialité avec le partage des humeurs. Ca permet aussi de faire connaître des petits groupes et des associations.  Mais certains disent que ce n’est pas du tout l’Agora planétaire, mais plutôt une solitude interactive. Il y a aussi le risque de vider les vrais lieux de convivialité (cinéma, théâtre, etc).
6-la prospérité économique
Certains disent que l’arrivée de nouvelles technologies est une chance exceptionnelle pour l’expansion économique car c’est la chance de passer d’une économie industrielle polluante à une économie électronique non-polluante. Par contre, d’autres disent que ça va accroître le chômage.
7-le savoir
Les nouvelles technologies vont ouvrir à l’infini les techniques de l’apprentissage. Cependant, ça reste dangereux car on n’est jamais certain de la fiabilité des sites. Ca peut aussi nous amener vers une certaine paresse (inactivité) intellectuelle.





jeudi 8 mars 2012

Cours 6 : Les diverses positions à l'égard d'Internet


Les diverses positions à l’égard d’Internet

La polémique Internet

Internet a créé beaucoup de polémiques et a amené 3 types de réactions :
-          les fondamentalistes, admirateurs d’Internet
-          les farouches et les méfiants
-          les nuancés

Les fondamentalistes

Aujourd’hui, un des plus célèbres artisans de ce courant est Bill Gates.

Pierre Lévy

Pierry Lévy est un philosophe français qui a écrit « World Philosophie ». Il est complètement sous le charme d’Internet, et met en avant de nombreux avantages :
-          Internet permet d’accéder à une nouvelle Agora planétaire, c’est-à-dire un endroit où les gens se rassemblent et discutent beaucoup.
-          Internet permettrait de développer son intelligence.
-          Internet permettrait de remettre sur le devant de la scène des valeurs un peu oubliées comme la solidarité et la démocratie participative.
-          Internet est devenu un auto-média par lequel on peut s’informer de la manière dont on veut.
-          Internet va enfin permettre de vivre dans un monde beaucoup plus transparent. Les fondamentalistes sont des paranoïaques du fait qu’on leur cache quelque chose.
Les détracteurs diront qu’Internet donne plus une coexistence plutôt qu’un rassemblement. Ils critiquent aussi l’idée de transparence car ce n’est pas forcément mieux de savoir tout, car il faut une limite à l’intimité.

Manuel Castells

Manuel Castells a écrit « La Société des réseaux » et s’est interrogé sur l’explosion de la société numérique. Il insiste sur le fait qu’internet permet une sorte de capitalisme informationnel. Tout ce qui est source d’informations traditionnelles va s’affaiblir et il va falloir une réorganisation de l’autorité. C’est l’avènement d’un monde sans entraves bureaucratiques, on peut avoir accès à tout, tout le temps.

Les méfiants et les farouches

Thierry Breton

Thierry Breton a écrit « Le culte d’Internet » en 2000, où il veut qu’on arrête de considérer Internet comme une religion. Il veut aussi qu’on arrête d’être obsédé par cette utopie de la transparence, car le monde ne serait pas forcément meilleur si on pouvait tout voir. Cette obsession nous pousse aussi à croire qu’on n’a plus besoin des intermédiaires du savoir.
Pour Breton, Internet devient une communication avec rejet des corps, c’est une solitude collectiviste. Pour entrer en communication avec quelqu’un, il faut le rencontrer. De plus, il ne faut pas nécessairement prendre pour meilleur ce qui est nouveau, et pour crédible ce qui est technique.

Dominique Wolton

Dominique Wolton dit qu’on fait de moins en moins confiance à la science, à la politique ou encore à la religion. Pour les remplacer, on a la superstition (l’impression) que la communication peut aider en ce sens. Il dit aussi que rien ne peut remplacer la communication humaine directe.
Il faut aussi se méfier des « multi-branchements », car l’Homme peut devenir enchaîné à ces fils invisibles de la communication (téléphone, Internet, fax,…). Au final, ils tentent de faire comprendre que l’humain est tellement complexe qu’une machine ne pourra jamais le remplacer.

Les nuancés

Jérémy Blampain et Liliane Palut

Ces deux Belges ont écrit un ouvrage, « Résistance sur Internet ». Pour eux, le Web est la nouvelle comédie humaine. C’est un clin d’œil à Balzac qui avait écrit « La comédie humaine » où il faisait un travail de sociologue en voulant s’intéresser à toutes les différentes classes sociales.
Aujourd’hui, sur le Web, il y a tout ce qui peut intéresser l’Homme : ses peurs, ses envies ou encore ses besoins. Le Web est le reflet de la réalité avec ses qualités et ses défauts. Ils différencient le web individuel et le web commercial. L’outil Internet, au départ, a été conçu par des militaires américains pour pouvoir s’échanger des informations à des fins stratégiques. Après cela, c’est le milieu universitaire qui profitera de cet outil afin de permettre aux différentes universitaires de communiquer entre eux.
A partir d’un certain moment, la sphère marchande a compris qu’Internet pourrait être un très bon marché et a lancé le concept de bannière. Un peu plus tard, c’est dans les administrations qu’Internet se développe, pour finalement arriver dans les foyers et pour le grand public.
Pour ces deux sociologues, le web commercial a tout percuté en étant guidant par la logique du profit. Le Web a commencé à être inondé de sites malsains et de publicités à des fins commerciales. Le Web indépendant est l’autre partie de l’Internet, une partie qui vise seulement l’information.

L’imaginaire lié à Internet et à la technologie

En 1992, Vincent Scardigli, dans son livre « Le sens de la technique », fait l’inventaire des différents fantasmes et frayeurs liés à l’Internet. Les technologies n’ont jamais laissé indifférent, et il veut les analyser. Fantasmes et frayeurs sont liés 2 mythes.

Fantasmes

Les fantasmes sont liés au mythe du progrès scientifique, l’espoir que les techniques vont amener l’Homme à un nouveau stade de la civilisation.

Frayeurs

Cela souligne l’idée que toute découverte humaine peut un jour se retourner sur l’Homme. On peut en arriver à la notion de Big Brother informatique qui peut tout surveiller, ou encore le nucléaire qui, une fois utilisé dans le mauvais sens ne peut que nuire à l’humanité.



lundi 20 février 2012

Cours 5 : Internet et les TIC


Internet et les TIC (Technologies de l’information et de la communication)

Internet est souvent appelé la galaxie cyber ou encore le cyberespace. Le terme « cyber » est un dérivé d’un mot grec qui signifie « gouverner ». Internet est souvent décrit comme étant une révolution dans la communication, révolution d’influence comparable à l’invention de l’imprimerie.
Internet représente une première dans l’Histoire, dans le sens où c’est la première fois qu’on possède une adresse non définie géographiquement. Cette nouvelle technologie annule les distances. C’est un outil planétaire, instantané et ubiquitaire, c’est-à-dire qu’il est partout à la fois.  Avec Internet, il y a une abolition du statut de producteur et de receveur d’informations : on peut être les deux en même temps.
Le «World Wide Web»
On appelle «Web» (nom anglais signifiant «toile»), contraction de «World Wide Web» (d'où l'acronyme www), une des possibilités offertes par le réseau Internet de naviguer entre des documents reliés par des liens hypertextes. Le concept du Web a été mis au point au CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) en 1991 par une équipe de chercheurs à laquelle appartenaient Tim-Berners LEE, le créateur du concept d'hyperlien, considéré aujourd'hui comme le père fondateur du Web.
Le principe de web repose sur l'utilisation d'hyperliens pour naviguer entre des documents (appelés «pages web») grâce à un logiciel appelé navigateur (en anglais browser). Une page web est ainsi un simple fichier texte écrit dans un langage de description (appelé HTML), permettant de décrire la mise en page du document et d'inclure des éléments graphiques ou bien des liens vers d'autres documents à l'aide de balises.
Au-delà des liens reliant des documents formatés, le web prend tout son sens avec le protocole HTTP permettant de lier des documents hébergés par des ordinateurs distants (appelés serveurs web, par opposition au client que représente le navigateur). Sur Internet les documents sont ainsi repérés par une adresse unique, appelée URL, permettant de localiser une ressource sur n'importe quel serveur du réseau internet.

Comment est géré Internet

Ce qui fait la force, mais aussi la faiblesse d'Internet, c'est qu'il n'a pas de directeur ou de chefs qui contrôle les informations disponibles.  Cette absence de contrôle des données transitant sur le globe, et le fait qu'elles peuvent être accessibles par tous ont donné naissance à un gigantesque débat (sans fin?) dénommé: faut-il censurer Internet ? Si ces inquiétudes et problèmes légaux sont légitimes au premier abord, la solution par le contrôle et la censure d'Internet est totalement inadaptée et hors de proportion. Tout d'abords parce que ce serait extrêmement difficile à mettre en oeuvre, peu fiable, et que l'attrait de l'interdit motive parfois plus que le reste... Ensuite, pour les parents soucieux de l'éducation de leurs enfants, il existe des logiciels paramétrables
filtrant les données indésirables. Quant aux personnes " de bonne moralité ", on pourrait leur dire qu'Internet c'est comme la télévision: on n’est pas obligé de tout regarder…

Chiffres Internet en 2010 (réalisé par Royal Pingdom)
Email
294 milliards emails envoyés chaque jour
1.88 milliards d’utilisateur de boites électroniques
89.1% des emails sont des spams
Les noms de domaine
88,8 millions de noms de domaine .COM à la fin de 2010.
13,2 millions de noms de domaine .NET à la fin de 2010.
8,6 millions de noms de domaine .ORG à la fin de 2010.
Utilisateurs
1.970.000.000 utilisateurs d’Internet à travers le monde (Juin 2010).
825,1 millions d’utilisateurs d’Internet en Asie.
475,1 millions d’utilisateurs d’Internet en Europe.
266,2 millions d’utilisateurs d’Internet en Amérique du Nord.
110,9 millions d’utilisateurs d’Internet en Afrique.
63,2 millions d’utilisateurs d’Internet au Moyen-Orient.
Les médias sociaux :
Facebook.
152 millions de blogs sur Internet.
600.000.000 d’inscrits sur Facebook à la fin de 2010.
70% des inscrits à Facebook hors des Etats-Unis
Vidéos
2 milliards de vidéos vues par jour sur YouTube.
Plus de 2 milliards de vidéos vues par mois sur Facebook.
Images
36 milliards de photos téléchargées sur Facebook par an. 

lundi 30 janvier 2012

Cours 4 : Les théories des effets limités des médias

Les théories des effets limités des médias




Ce chapitre porte sur la manière dont les sciences sociales, à partir des années 1940 et jusqu’aux années 1970, vont susciter un nouveau paradigme. Les chercheurs vont renoncer dans leur majorité au constat d’effet massif des médias, à l’hypothèse de la « seringue hypodermique » (Klapper), c'est-à-dire l’idée que les médias injectent des représentations dans la société à dose massive. Ils vont lui substituer un constat plus rassurant sur le fonctionnement de nos démocraties qui conclue à des effets relatifs, limités des médias sur le public. Lazarsfeld, contemporain d’Adorno, va promouvoir dans les années 1940-1950 une recherche statistique et appliquée, c'est-à-dire à dominante statistique et à finalité d’application. Lazarsfeld est l’un des premiers à travailler empiriquement sur les effets des médias en politique, à partir de leur influence dans les campagnes électorales. C’est le tournant constitué par son ouvrage The People Choice.

I/ The People Choice

Cet ouvrage, The People Choice (1944), que Lazarsfeld a co-dirigé, repose sur une enquête réalisée en 1940 au cours de la campagne présidentielle américaine, dans un comté de l’Ohio. Cette enquête, effectuée sur une durée de six mois, a consisté en un panel (échantillon) de 600 personnes interrogées à quatre reprises au cours de la campagne. Ce panel fut interrogé afin de connaître l’influence des médias sur les évolutions des attitudes et des votes au cours de la campagne. Lazarsfeld a essayé d’identifier les acteurs qui changeaient au cours de la campagne, et d’expliquer pourquoi. Sa première conclusion est que la propagande électorale, produite par les médias, a un effet préférentiel de stimulation de l’attention. Elle éveille l’intérêt et contribue à abaisser le pourcentage de ceux qui ne s’intéressent pas du tout à la campagne. Lazarsfeld cherche à montrer que l’augmentation de l’intérêt naît par l’exposition aux médias, qu’il existe une corrélation entre les deux.

Sa deuxième conclusion est le double phénomène d’attention sélective et de perception sélective. Les électeurs s’exposent en priorité aux arguments, et retiennent en priorité ceux-là, en provenance de ceux avec qui ils sont déjà d’accord. Ainsi, les démocrates se tournent vers les médias démocrates, et les républicains vers les médias républicains. L’essentiel, pour la plupart des individus, est d’éviter la dissonance cognitive, c'est-à-dire éviter d’avoir en tête des perceptions contraires à leurs représentations. Ce mécanisme psycho-sociologique majeur contribue ainsi à relativiser l’effet des médias. La troisième conclusion de cette enquête est le renforcement des opinions avec les médias plutôt qu’un changement d’opinion. Le pourcentage de ceux qui se convertissent à un autre point de vue est très faible : moins de 10 % d’électeurs changeants. Enfin sa quatrième conclusion explique ce mécanisme : c’est en raison du poids du contexte social de réception de l’information. Autrement dit, les individus ne sont pas des tables rases sur lesquelles les médias s’installeraient, mais ils sont pris dans des réseaux sociaux, des environnements sociaux qui les influencent et les structurent. Les individus sont beaucoup plus influencés par des leaders d’opinion présents dans leur entourage que par les médias.

Ce concept de leader d’opinion s’inscrit plus largement dans un modèle de la communication de masse, connu sous le nom de « two step flow of communication ». L’idée est que l’information en provenance des médias de masse est d’abord reçue et filtrée par des leaders d’opinion mieux informés et plus au fait de l’actualité politique, et ces derniers vont la répercuter dans leur entourage (famille, travail, amis). Cela induit que les individus sont indirectement exposés. Cette conclusion plaide pour une diversité de publics réagissant différemment à une même source médiatique. La question qui va se poser ensuite est de fait la question du repérage de ces leaders d’opinions politiques.

II/ Les écrits postérieurs au People Choice et le paradigme des effets limités

A partir de cet ouvrage pionnier que constitue The People Choice, Lazarsfeld va mener une série d’enquêtes regroupées dans Personnel influence, au milieu des années 1950, cosigné avec Elihu Katz. Ainsi, le paradigme des effets limités va être affiné.
Dans cet ouvrage, Lazarsfeld confirme l’existence du phénomène de perception sélective. Il montre que si les conversions apparaissent du fait des médias, elles n’interviennent que sur des individus qui sont déjà clivés dans leurs opinions, sujets à des pressions contradictoires, qui ont des prédispositions conflictuelles. Mais de manière générale, et en majorité, « les personnes n’écoutent que ce qu’elles veulent entendre et ne lisent que les messages qu’elles veulent croire » (cf. Riley et Riley, 1959).

Concernant la recherche sur les leaders d’opinion, Katz et Lazarsfeld vont travailler sur des phénomènes d’opinion très différents, tels que la mode, le cinéma, la diffusion de médicaments dans des groupes de médecins, etc. Ils vont affiner la réflexion sur les phénomènes de diffusion des opinions, et de leaders d’opinion (qui possèdent un statut plus important, sont plus diplômés, …). Katz et Lazarsfeld vont mettre en évidence la crédibilité des sources, à savoir que plus un leader d’opinion est réputé crédible, plus il aura de l’influence.

La théorie des usages et gratifications va parachever ce paradigme et le renforcer. Wilbur Schramm, à propos d’une étude sur les enfants et la télévision, conclut son travail en affirmant que les enfants utilisent la télévision plutôt que la télévision les utilise. A partir de cette recherche et d’autres travaux, le sujet du processus de communication devient un sujet actif, qui recherche plusieurs choses : recherche d’informations sur le monde qui l’entoure (fonction de surveillance du monde grâce aux informations), recherche de l’identité (on construit son identité sur ce que l’on voit dans les médias), puis recherche tout simplement de distraction et compensation de la solitude (les médias jouent un rôle de substitut à l’absence de relations sociales). L’intérêt de ce courant est de renverser les perspectives et de désormais partir du sujet actif, du récepteur plus que de l’émetteur, contredisant par là la vision d’un sujet instrumentalisé, jouet de son environnement médiatique. On en arrive à un degré de réfutation maximal de la théorie des effets massif des médias.

Enfin, en 1960, dans un ouvrage sur les effets de la communication de masse, Josep Klapper résume l’ensemble des variables réintroduites dans l’analyse de ce paradigme des effets limités en écrivant : « les médias ne constituent pas la seule cause nécessaire et suffisante de l’opinion, mais plutôt une cause parmi d’autres facteurs que sont les prédispositions du public, son exposition sélective et sa perception sélective des médias, sa situation socioéconomique, son mode de rattachement à un groupe et son type de personnalité, le même matériau étant différemment perçu et employé en fonction des différentes orientations et appartenances de groupe des membres du public ». Du point de vue de la théorie de la démocratie, on peut dire pour conclure que l’effet des lazarsfeldiennes va être ambivalent. D’une part, il conclut certes à une capacité d’autonomie et de résistance face à la propagande, mais c’est pour mieux affirmer d’autre part que les individus sont soumis à des déterminismes sociaux et des influences sociales qui n’en font pas des êtres de raison détachés de toute influence.